I.I.L.U
Enseignement de la Logique Universelle
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Connaissance de Soi et Logique Universelle

Bienvenue à vous qui souhaitez joindre la quête ultime, celle de la connaissance de Soi.

Selon Pythagore, « l'Univers est régi par les nombres ». Cette formule, bien qu'enseignée dans les lycées et les universités, est rarement comprise : comment les nombres peuvent-ils régir l'Univers ?

L’explication est pourtant simple : le nombre à notre époque évoque une quantité, alors que pour les Anciens il évoquait d'abord une qualité. Autrement dit, chaque nombre correspondait à un grand Principe de l'Univers, proche de ce que nous appelons les lois scientifiques, mais en plus vivant et plus imagé pour le « commun des mortels ». Nous dirions aujourd'hui, l'Univers est régi par des lois, sous-entendu physiques. En remplaçant le mot nombres par lois, la formule de Pythagore devient alors simple à comprendre. Comme l’a souligné R. Schwaller de Lubicz dans le miracle égyptien, « les nombres sont la langue concise des vérités, des lois et de notre genèse ».

Pour cette raison, certains nombres reviennent fréquemment dans des textes religieux ou spirituels. A titre d'exemple, la fuite d'Egypte des Juifs, à travers le désert, conduits par Moise dure 40 ans avant d'arriver en terre promise. Jésus met 40 jours et 40 nuits à traverser le désert. C'est le nombre 40 qui est important ici. Il est l'indice glissé par et pour ceux qui ont été initiés à la Connaissance des Nombres afin de mieux se repérer dans le récit. C'est un point de repère qui permet aussi de lire le récit à différents niveaux. Sans ce point de repère, l’histoire resterait compréhensible mais à un niveau moindre, plus profane, et moins conscient.
Autre exemple : l'Apocalypse de Saint-Jean comprend 22 chapitres, le Tarot comprend 22 arcanes majeurs et l'alphabet hébreu 22 lettres. Ceci n'est pas un hasard car ils expriment la même symbolique du nombre 22.

Dernier exemple, Thèbes était dite aux 7 portes, les Hespérides étaient 7, la lyre d'Orphée et celle d'Apollon ont 7 cordes, auxquelles correspondent les 7 notes de la gamme diatonique. 7 est constamment présent dans le Nouveau Testament, Saint Jean cite du Christ 7 miracles avant la résurrection et 7 affirmations « je suis ». Le Christ en croix prononce 7 paroles. Dans l'Apocalypse, 7 revient à profusion. 7 lettres sont envoyées à l'église, il y a 7 esprits de Dieu, 7 sceaux sur le livre, 7 trompettes, 7 coupes, 7 rois. Encore une fois, le 7 a une valeur symbolique universelle qui n’est pas fortuit.

Cette similitude troublante entre des cultures en apparence très différentes, ou provenant de géographies très éloignées, laisse entrevoir une origine commune aux différents savoirs, thèse défendue et développée par notre association.

La valeur qualitative des Nombres et leur richesse ne sont plus enseignées et ont donc été oubliées au profit de leur aspect purement quantitatif. Leurs qualités ont été remplacées de nos jours par des lois scientifiques et rationnelles, pour la plupart mécanistes issues de la théorie newtonienne. Il est vrai cependant que les lois issues des physiques quantique et relativiste rendent mieux compte de la réalité, mais restent essentiellement accessibles aux scientifiques, malgré de nombreux ouvrages de vulgarisation. Ces nouvelles lois ne sont pratiquement accessibles qu'à la raison et ne parlent plus au cœur. C'est un point capital qui illustre le fossé qui sépare la Connaissance des Anciens et le savoir "moderne". Et les conséquences en sont nombreuses. La Connaissance des Anciens était davantage synthétique et surtout interdisciplinaire : toutes les disciplines étaient liées entre elles. Pour cette raison, jusqu'au milieu du XVIIIème siècle, la plupart des savants étaient aussi bien philosophes, mathématiciens, biologistes que musiciens, etc... Pour cette même raison, les premiers nombres, traductions abrégées des lois, étaient également en correspondance avec des couleurs, des planètes, des sons, des organes humains, des parties du corps humain, des saisons, des traits psychologiques, etc... Car tout est en relation avec tout. De plus, la vision traditionnelle des Anciens était représentée par un grand récit, une histoire totale, par exemple la Bible pour la religion chrétienne, l'Iliade et l'Odyssée pour les Grecs, Beowulf pour les anglo-saxons, les récits mythologiques, etc... Cette vision parlait au cœur et à la raison. Les histoires totales liaient l'homme à lui-même, mais aussi à son environnement : de sa communauté aux confins de l'Univers - sans restriction de temps - car cette histoire totale concernait autant le passé que le présent et souvent le futur.

A l'opposé, la représentation moderne du savoir est sous la forme de l'encyclopedia universalis, avec son classement thématique ou alphabétique, qui ne forme pas un tout mais un ensemble presque infini de petites parties. Notre savoir actuel est davantage analytique, scindé en de très nombreuses parties : les mathématiques, la biologie, l'astronomie, l'architecture, les arts, etc... sans aucun lien entre ces parties. Même à l'intérieur d'une discipline, les sciences physiques par exemple, l'optique et la mécanique n'ont presque rien en commun. Pour cette raison, notre savoir est accumulatif. Certes, une telle représentation présente des avantages car elle est plus analytique, voire même plus intellectualisée, mais ô combien déséquilibrée et déséquilibrante. Ou est passée la vision unitaire du monde ? Que ressentons-nous au contact d'un tel savoir ? Plus rien. Une partie de nous, la raison, s'en contente; l'autre, le cœur, est frustrée.

Car ne nous y trompons pas, l'Univers a une certaine cohérence, et l'humanité aussi. Nous formons un tout et nous nous en rendons de plus en plus compte de nos jours dans notre "village planétaire". Nous sommes tous liés les uns aux autres et les malheurs et bonheurs des uns et des autres, indépendamment de leur distance ou de leur croyance, peuvent aussi nous affecter. La question se pose en ces termes : pouvons-nous vivre sans un grand récit, accessible à tous, à différents niveaux, qui nous expliquent nos origines, pourquoi nous sommes là, ce qui nous relie à nous-mêmes, aux autres, aux différents savoirs, à l'Univers et… à Dieu ? Les Anciens pensaient que c'était indispensable et fondamental. L'un des buts de notre association est de vous le remémorer et de vous l'expliquer.

 

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